La sophrologie c’est très bien, ajouter des cordes à son arc c’est encore mieux!

La PNL , l’hypnose et l‘Intégration des mouvements oculaires sont d’excellents outils tellement efficaces et si complémentaires à la sophrologie.

il m’arrive de proposer un travail supplémentaire pour dépasser plus rapidement un blocage dans l’idée de vous aider: c’est VOUS qui choisissez, vous gardez la maîtrise de votre séance à tout instant.

L’Intégration par les mouvements oculaires ou DNR repose intégralement sur des fondements scientifiques.

Les découvertes scientifiques ont déjà prouvé que le corps et l’esprit étaient liés, et faisaient partie d’une même cybernétique.

Avec l’évolution de la recherche, on s’est aperçu que les échanges neuronaux ne se résumaient pas à quelques correspondances, mais à de multiples correspondances, en réalité.

Depuis la création de l’EMDR en 1986 par Francine Shapiro, les méthodes de traitement des traumatismes par les mouvements oculaires n’a pas cessé d’évoluer et de nombreux psychologues comme Steve Andreas s’y sont intéressés pour donner naissance à l’IMO (Intégration par les mouvements oculaires), créée en 1989 au Colorado.

Issu de ces techniques thérapeutiques, le DNR, ou en français « restructuration profonde du système neurologie » permet d’opérer des changements en profondeur par l’accès à ces systèmes de correspondance et en fait l’outil le plus aboutit.

On comprend aujourd’hui qu’une exposition à un stress intense provoquerait une inversion de l’activité normale des structures du cerveau qui encodent les souvenirs liés à la peur. C’est cette inversion qui installerait le traumatisme. Les souvenirs sont alors encodés au mauvais endroit, la peur est constamment présente, elle « tourne en boucle  en arrière plan dans l’esprit, éclaboussant ainsi les nombreuses pensées du quotidien », Les personnes ne parviennent plus à adapter les réactions de peurs et de négatif aux bons contextes.

L’Intégration par le mouvement oculaire permet de relancer ce travail et d’encoder le souvenir au bon endroit dans le cerveau. Quelques séances suffisent pour parvenir à un résultat.

Pourquoi ?

Cette technique agit profondément,  au niveau neurologique.  Avec différentes façons d’intervenir sur les traumatismes pour les faire « remonter à la surface SANS la souffrance». Le thérapeute peut « nettoyer » des chaînes de traumas successifs, stopper l’accumulation de traumas, dont les racines vont parfois aussi plus loin que l’enfance.

On sait également que c’est dans les 48h qui suivent l’événement traumatisant que le traumatisme s’installe. On peut aussi par cette technique empêcher le traumatisme de s’installer. Un traumatisme qui ne s’est pas installé c’est autant de problèmes émotionnels qui ne surviendront pas en cascade. 

Le DNR est d’un grande efficacité pour aider à affronter les souvenirs douloureux et négatifs à l’origine de troubles psychologiques ou comportementaux.

Cette méthode aide à surmonter les traumatismes subis pendant l’enfance, ainsi que les chocs émotionnels engendrés par un accident ou une agression, un  attentat, les troubles liés à une guerre, viol, deuil, cambriolage, harcèlement moral, violences conjugales, les phobies, le manque de confiance en soi, les peurs conscientes ou inconscientes ou toute autre situation créant un choc émotionnel perturbant peuvent alors être résolues.

Le DNR aurait aussi des effets bénéfiques en cas de dépression, de mauvaise estime de soi, et de burn-out.

La thérapie peut même être utilisée pour gérer le stress au quotidien, avant un examen ou un entretien d’embauche.

Comment çà marche ?

Avec le DNR, le thérapeute agit sur la corporalité, le ressenti émotionnel, pour atteindre le système neurologique. Il peut utiliser simultanément les sous-modalités, la stimulation bilatérale oculaire, auditive ou corporelle.

C’est une forme thérapeutique multidimensionnelle. Il peut aussi accéder directement au fonctionnement neurologique de la personne, par des méthodes directives déployées de façon respectueuse.

Les techniques de DNR peuvent être employées sur des adultes, mais aussi des enfants, dès l’âge de 5 ans. Son efficacité dépend cependant de la faculté à se concentrer et à exécuter les mouvements oculaires demandés. L’accompagnement d’un adulte est également requis pour les enfants.

 

Sophie Brun-Sophrologie-aulnay