RELAXATION CRÉATIVE: l’épanouissement et l’éveil de l’Enfant.
(Bien dans sa peau, sa tête et son corps pour bien vivre avec les autres)
La sophrologie ludique s’adresse à l’enfant dans sa globalité (son corps physique, son esprit, ses émotions).
Elle peut se pratiquer ponctuellement, ou régulièrement, tout au long de l’année.
En adaptant la relaxation dynamique créative à l’enfant dans des séances individuelles ou de groupes, je souhaite apporter quelques outils essentiels pour lui permettre de s’épanouir et lui offrir de vivre l’apprentissage (scolaire ou autre, se préparer aux examens, etc ) plus sereinement sans appréhension d’échec, sans blocages.
Accompagner l’enfant et créer un contexte d’écoute tout à fait sécurisant, qui va d’abord amener l’enfant à se détendre, puis à ressentir, à jouer, respirer, écouter son corps et vivre au présent tout ce qui se passe (d’agréable ou pas).
– Offrir des espaces d’expériences, qui lui permettent de mieux se connaître et d’apaiser son agitation intérieure.
– Estomper cette ligne de démarcation entre le « corps » et « l’esprit « , entre le « savoir » et l’être « .
– Lui apprendre à utiliser ses cinq sens,
– Habiter son corps avec joie, se relier plus facilement à son environnement et aux autres enfants.
– Comprendre qu’il n’a plus à chercher chez les autres ce qui lui manque, car il progresse vers l’autonomie et la confiance en ses capacités.
• C’est avec, et à partir de son corps que l’enfant expérimente la vie.
• Il mêle avec naturel, le réel et l’imaginaire.
• Il est entier dans le jeu.
• L’enfant vit dans le présent, proche de ses sensations, de ses expériences.
Les outils ludiques utilisés permettront à l’enfant de prendre conscience de ses difficultés éventuelles, mais aussi et surtout de ses potentialités;
L’expression corporelle, spontanéité et liberté du mouvement, voix, respiration, les 5 sens, le mouvement dans l’espace, l’imaginaire, les dessins …
Les postures: action sur le plan physique et mental; favorisent l’équilibre, la stabilité, l’ancrage au sol; elles éveillent, calment ou dynamisent. C’est aussi l’approfondissement du travail corporel, notamment par le travail d’enracinement, debout.
La respiration: transformation de la qualité et de la quantité d’énergie de l’enfant; reflets des émotions ou sensations; lien entre le physique et le mental. Il sera possible de calmer ou de dynamiser l’enfant par le jeu de la respiration.
La voix: mobilisation émotionnelle, elle ouvre la « voie » de la communication et développe la créativité.
La visualisation et les fonctions mentales comme l’attention, la mémoire, la concentration, le raisonnement, l’imagination etc.
Le dessin: langages différents du langage parlé, ce sont des structures du corps que l’enfant projette et avec lesquelles il articule sa relation au monde.
Ses rêves, ses soucis pourront être modelés ou mis sur papier.
On ne raconte pas un dessin ou un modelage, c’est l’enfant lui-même qui se raconte à travers ce travail.
Décider, refuser, assumer, accueillir, etc. sont autant d’actes essentiels et d’émotions que l’enfant va rencontrer tout au long de son cheminement. Il n’est pas toujours facile de les gérer.
Alors …
Si ces conflits ne sont pas résolus, ils vont s’organiser et se structurer dans le corps de l’enfant, sous forme de blocages ou tensions, sentiments de peur ou culpabilité, dépendances, comportements excessifs…
…Ses émotions passées peuvent se lire au présent.
LE JEU est un puissant moteur d’évolution pour contourner les résistances de l’enfant. Il lui permet, en outre, de développer une ressource précieuse: l’imaginaire, grâce auquel il va s’adapter, innover, inventer.
L’enfant possède un fort potentiel d’évolution et d’épanouissement inné qui se développe de lui-même pour peu qu’il bénéficie d’un contexte familial et social favorable.
Cet » être » en marche, dans ce mouvement vers le développement de soi, va rencontrer toutes sortes d’évènements, heureux ou malheureux. Alors, son processus d’évolution spontané peut être affaibli ou entravé.
Le stress, le mal-être, l’anxiété, la difficulté à communiquer, un comportement trop agressif ou trop passif, répétitif ou exagéré, le manque de concentration, la mélancolie, le rejet de l’apprentissage, une dépendance excessive, une jalousie abusive, des conflits relationnels (parents, scolarité) : Autant de symptômes signifiant les ‘maux’ non dits, non entendus, non exprimés, qui ont un sens et cachent un besoin ou une émotion.
Sophie Brun-Sophrologie-aulnay