La sophrologie vise à un meilleur équilibre et concoure à la préservation de la santé des salariés par la mise en place d’une prévention efficace contre les problèmes générés par les facteurs de stress liés au travail.
Le stress au travail tend à se développer de plus en plus et apparaît comme un nouveau risque professionnel, nuisible en matière d’efficacité au travail et coûteux financièrement pour l’entreprise.
Le stress, c’est quoi ?
un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. Le stress n’est pas une maladie, mais une exposition prolongée au stress peut réduire l’efficacité au travail et peut causer des problèmes de santé».
Evaluation de stress et mise en place d’indicateurs:
Afin de combattre le stress au travail, il est nécessaire d’identifier les situations de stress et les facteurs à l’origine de ces situations.
Exemples d’indicateurs permettant de relever la présence de stress chez les salariés :
– Niveau élevé d’absentéisme
– Ambiance au travail
– Rotation du personnel faisant suite à des démissions, des plaintes
– Nombre important d’accidents du travail
– Visites fréquentes auprès du médecin du travail
– En matière d’organisation du travail : dépassement excessif des horaires de travail, charge de travail trop lourde, objectifs mal définis ou disproportionnés, mode de management…
– En matière de conditions de travail : environnement agressif, exposition au bruit, promiscuité trop importante…
– En matière de communication : incertitude quant à ce qui est attendu du travail, mauvaise communication sur les orientations et les objectifs de l’entreprise…
Les risques psychosociaux regroupent :
– le stress au travail et toutes les formes de mal-être, de souffrance, de malaise ressenties par les salariés.
– les violences internes (commises au sein de l’entreprise par des salariés: conflit, brimades, harcèlement moral…),
– les violences externes (commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise),
– le burn-out (l’épuisement professionnel)
Des risques difficiles à appréhender et qu’il convient de prendre en compte dans un objectif de prévention.
Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions individuelles et subjectives car face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les salariés peuvent réagir différemment.
Résultat : les actions de prévention menées sont trop souvent uniquement centrées sur les salariés. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l’organisation et l’environnement du travail de l’entreprise.
Une prévention nécessaire
Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels. Comme l’impose la réglementation, il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures adaptées et de donner la priorité aux mesures susceptibles d’éviter les risques le plus en amont possible.
Responsabilité des employeurs et des salariés
Selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs». (l’Accord National Interprofessionnel sur le stress au travail, est obligatoire pour l’ensemble des entreprises françaises), L’ANI prévoit que cette obligation couvre également les problèmes de stress au travail dans la mesure où ils présentent un risque pour la santé et la sécurité des travailleurs.